Nuit blanche ante Noël
Afin de terminer mes cadeaux de Noël familiaux, j'avais donc effectué une délicieuse nuit blanche de samedi à dimanche, où j'ai pétri de la pâte, cuit, séché, verni, enroulé dans du papier bulle et ficellé dans des papiers cadeaux, puisque dimanche je pars à Toulouse, me repaître de l'esprit familial de Noël.
J'ai bien eu un moment où j'ai maudit ma vie et mon manque d'organisation, mais les choses ont bien tourné, et je peux donc offrir des cadeaux que je qualiferai de présentables.
Donc la matière avant cadeaux ressemblait à ça : de la pâte polymère, qui se pétrit comme de la pâte à modeler et qu'il faut faire cuire au four avant de vernir.J'ai bien eu un moment où j'ai maudit ma vie et mon manque d'organisation, mais les choses ont bien tourné, et je peux donc offrir des cadeaux que je qualiferai de présentables.
Après pétrissage, cuisson (etc...) de la pâte FIMO ça donnait à peu près ceci ( le thème étant bien entendu la Nouvelle-Calédonie) :
- deux ronds de serviette assortis en costumes traditionnels.
- deux porte-photos assortis : une joueuse de cricket et un danseur.
- trois cadres photos : un avec un kanak et un chambranle; un cagou et une kanak, une case et un soleil.
Je me suis vraiment galéré pour faire ces cadeaux (surtout sur ces putains de cheveux frisés!!) alors j'espère réellement qu'ils vont plaire. Je porte la culpabilité de ne pas avoir foutu la main au portefeuille pour les cadeaux de Noël.
Parce qu'un Noël, c'est foutrement économique, c'est un gouffre financier : la société capitaliste a réussi à nous faire accepter quelque chose d'horrible : si tu aimes quelqu'un, à Noël, tu dois douiller et le pourir de cadeaux. Equation terrifiante qui mène à la ruine de chaque être vivant sur Terre!
Bref, j'espère vraiment qu'ils vont comprendre que j'ai mis mon coeur à les faire et que je voulais leur faire plaisir...
On verra bien... en attendant, j'ai la tête dans le cul et six heures de train m'attendent.... Oh joie...